Alors qu’une piste de Snocross a été aménagée en 1983 et 1984, elle est disparu en 1985 en raison de la popularité des Formule 1 et des motoneiges à double
chenille (Twin track). Au milieu des années 90, la motoneige continuait d’évoluer, devenant plus légère et en faisant son entrée sur les sites de compétition en
Snocross. Cette discipline a donc refait surface en 1997 avec des Snocross “nouveau genre” lors du 15e anniversaire du GPV. La première année, Valcourt s’inscrivait au calendrier du Championnat provincial de Snocross (SCMX). Les gagnants cumulaient donc des points pour ce championnat.
Les années suivantes, c’est plutôt sur le calendrier du championnat WPSA, soit le circuit national américain, que l’événement s’était inscrit. Lors de l’aménagement de la première piste, l’objectif était d’avoir le circuit le plus long à travers un parcours accidenté ! Celui-ci prenait 2 heures à compléter et on se rapprochait de ce qu’aujourd’hui on nomme des courses d’enduro. En bref, le premier qui revenait à la ligne de départ était le gagnant.
Changement de tendance
Par la suite, le penchant était de diminuer la longueur du parcours. Les années suivantes, l’organisation décida de revoir la configuration de la piste pour augmenter le niveau de difficulté offert aux coureurs. Le parcours permet aussi un meilleur spectacle.
Obstacle à la météo
En 1999, la piste a été rétrécit en raison de la quantité de neige insuffisante. La situation s’est répétée en 2002 alors que la piste était dénué de neige à un tel point que
l’on apercevait la terre due aux faibles précipitations de neige, lui donnant un aspect “sale”. Jusqu’en 2006, l’équipe aménage la piste de Snocross à l’aide de la neige des stationnements. Ce qui donnait une neige de piètre qualité et souvent, en quantité insuffisante.
SAVIEZ-VOUS QUE …
Depuis la première édition, du bran de scie était ajouté sous la piste avant de faire la glace. Selon la tradition, cela permettait d’empêcher la glace de fondre trop rapidement. Le bran de scie agit comme isolant entre la glace et le bitume et il protège des rayons du soleil. « Il nous reste un mois et le froid va arriver, avait mentionné Denis Leclerc en 2002. Au pire, nous avons installé un fond de bran de scie, Comme ça, si le couvert de glace n’est pas suffisamment épais à certains endroits, les courses peuvent avoir lieu quand même. Il n’y a pas de danger d’endommager les patins tranchants des motoneiges des coureurs.» Le GPV a cessé cette pratique en 2003.